Le radiomètre dans l’infrarouge lointain de l’UQAM (FIIR)

Le radiomètre dans l’infrarouge lointain (FIIR) servira lors d’une mission satellite nommée TICFIRE (Thin Ice Clouds in the Far InfraRed Experiment) financée par l’Agence spatiale canadienne ou ASC. Voir l‘article Canadian Space Agency Supports Five Studies on Microsatellites 

Le FIRR mesure les radiations atmosphériques dans 9 bandes spectrales comprises entre 8 et 50 µm (Fig.1), couvrant particulièrement la région peu explorée de l’infrarouge lointain (λ>15 µm). La signature spectrale de l’infrarouge lointain dans l’atmosphère renferme une quantité significative d’information sur le contenu en vapeur d’eau et les propriétés microphysiques des nuages, surtout dans des environnements froids et secs. Le FIRR permettra de mieux étudier le cycle de l’eau en région polaire et particulièrement durant la nuit polaire de l’Arctique. Cela sera géré par le groupe de Jean-Pierre Blanchet de l’UQAM (Montréal).

Le détecteur du FIRR est basé sur les microbolomètres. La linéarité du détecteur (Fig.3) et sa performance radiométrique furent évaluées en juillet 2015 dans les installations de LR Tech en utilisant un étalonnage basé sur des corps noirs bien calibrés (Fig. 3). La précision du FIRR fut évaluée à .02 W m -2 sr -1. Voir l’article A microbolometer-based far infrared radiometer to study thin ice clouds in the Arctic . Le FIRR fut installé en octobre 2015 à la station météo d’Eureka (NU). Il effectue des mesures automatiques de radiation et peut être contrôlé à distance. Voir l'article OPAL. LR Tech a conçu et fourni une enceinte externe qui protège l’instrument du vent et des précipitations (Fig. 3).

Nous remercions le Pr. Quentin Libois pour la rédaction de cet article pour LR Tech.
 

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